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Témoignages : le Fonds territorial Résilience aide les petites entreprises à surmonter la crise

Début juin, la Région avait reçu plusieurs centaines de demandes au titre du Fonds territorial Résilience. « Ce fonds n’est pas uniquement une aide d’urgence, c’est également un outil de soutien à la relance », a rappelé Christelle Morançais, présidente de la Région. Ces aides apportent une réponse concrète en matière de trésorerie. Témoignages.

« Cette avance remboursable va nous permettre de garder la trésorerie à flots et de continuer à fonctionner », confie Jean-Pierre Boisiaud, le gérant de la SARL Chris and co. Installée à Marigné dans l’agglomération de Hauts d’Anjou. Cette PME créée il y a 24 ans, fabrique et commercialise notamment des disques de stationnement. « Nous travaillons essentiellement avec des revendeurs, le plus souvent des agences de communication. Du jour au lendemain, ils ont été impactés par la crise, et nous avec. » En trois mois, le chiffre d’affaires a chuté de 30 %. « Et ce n’est pas fini. La reprise est lente. Alors qu’en temps normal, j’ai une demande de devis toutes les demi-heures, en ce moment, quand j’en ai quatre par jour, je suis content ! »

Une main tendue appréciée

Jean-Pierre Boisiaud a été informé de l’existence du Fonds territorial Résilience par la communauté de communes. « Je n’ai eu le droit à aucune aide de l’État. Cette main tendue de la Région est très appréciable. Elle vient compenser la perte de ressources en attendant la reprise. » Une reprise qu’il n’espère pas avant la rentrée.
Hervé Herrman est cogérant d’une brasserie au sud de Laval. « Du fait de notre statut, il était très difficile d’obtenir des aides ou garanties financières pour maintenir à flot notre activité. Personnellement j’étais perdu, livré à moi-même et regardais ma trésorerie fondre de jour en jour. La reprise étant là, il nous fallait de la liquidité pour relancer la machine. Le Fonds territorial Résilience mis en place par la Région nous permet, à nous, indépendants de l’hôtellerie et de la restauration, de bénéficier d’une avance remboursable allant jusqu’à 20 000 euros. Une bonne nouvelle pour la suite. »

« Ouvrir plus sereinement »

À la tête de la société Tiny stay, Lucie Bourgeois compte bien sur l’ouverture de ces quatre nouveaux petits chalets en bois à La Flèche, dès le début de l’été, pour rattraper le temps perdu. « Nous aurions dû ouvrir en avril. À cause du Covid, le chantier a été retardé et la perte de chiffre d’affaires est de l’ordre 25 à 30 000 euros », expliquait-elle début juin, encore en plein travaux. L’entreprise ayant été créée en novembre dernier, aucune aide de l’État n’a pu être sollicitée. « C’est notre comptable qui nous a parlé du Fonds territorial Résilience. 6 500 euros nous ont été accordés. Cela nous a permis de terminer nos travaux, d’acheter les derniers matériaux et fournitures de base et d’ouvrir plus sereinement. »