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La Promesse verte : un film d’Édouard Bergeon pour éveiller les consciences face à l’urgence climatique

Cinq ans après "Au nom de la terre", le réalisateur Édouard Bergeon livre "La Promesse verte", en salle ce mercredi 27 mars : une fiction contemporaine sur fond de conscience écologique. Défenseur de la Terre avec un grand T, l’auteur insiste par cette œuvre sur une urgence absolue : il faut stopper la déforestation. Tourné en partie aux Sables-d’Olonne, le film a reçu une aide à la production de 130 000 € de la Région des Pays de la Loire, en partenariat avec le CNC. Il a également bénéficié de l’appui du Bureau d’accueil des tournages de la région.

Un second film qui résonne comme un appel : avec La Promesse verte, dont une partie du tournage s’est déroulée aux Sables-d’Olonne en février 2023, Édouard Bergeon ne souhaite rien d’autre qu’un « éveil des consciences ». Dans la cité vendéenne, Carole – interprétée par Alexandra Lamy – est professeure d’anglais. Elle apprend l’emprisonnement et la condamnation injustes de son fils Martin incarné par Félix Moati en Indonésie. La mère se lance alors dans un combat inégal contre les exploitants d’huile de palme, responsables de la déforestation, et contre les puissants lobbies industriels. 

Rendre hommage à la Vendée et à la région

Dans le film, le calme de la baie des Sables-d’Olonne tranche avec l’effervescence tragique dans laquelle se déroule l’essentiel de l’intrigue, en Indonésie. « Je souhaitais créer ce contraste, et j’avais besoin de revenir en Pays de la Loire pour y retrouver cette lumière dingue, capter la magie de cette baie et montrer cet océan magnifique, véritable invitation à découvrir le monde pour Martin, parti à l’autre bout du monde. Comme pour le film Au nom de la terre*, l’accueil qui nous a été réservé a été formidable », dit-il. Soutenu par la Région des Pays de la Loire, le film a été présenté en avant-première au cinéma Le Grand Palace aux Sables-d’Olonne, en janvier dernier. « C’était une promesse que nous avions faite aux habitants, avec mon producteur Christophe Rossignon. Je pense que nous avons réussi à rendre hommage à la Vendée et à cette région, une terre qui me ressemble. J’ai une profonde sensibilité agricole et la terre collée à mes baskets, j’ai un besoin viscéral de la défendre, je le fais avec ce film. »

*Premier long métrage d’Édouard Bergeon sur le malaise du monde paysan tourné en Mayenne avec le soutien de la Région et du CNC.

Reportage vidéo

Rencontre avec Édouard Bergeon et Alexandra Lamy lors de l’avant-première début janvier aux Sables-d’Olonne qui avait rassemblé 1500 spectateurs.

Bande annonce