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La Région s’engage pour la section ferroviaire Châteaubriant - Retiers

Améliorer l’accès du castelbriantais à la nouvelle gare de Rennes et à ses liaisons grande vitesse. Pour garantir la réalisation immédiate des travaux conduits par SNCF Réseau, la Région a voté un financement supplémentaire de 6,4 M€ et l’avance de l’État, pour 1,3 M€, soit 7,7 M€ au total.

C’est une première concrétisation du Contrat d’avenir sur le territoire, signé le 8 février dernier par Christelle Morançais, présidente de la Région des Pays de la Loire, et l’État. Très attachée à la pérennité des lignes ferroviaires qui maillent son territoire, la Région des Pays de la Loire s’est engagée pour plus d’attractivité et un désenclavement des territoires ligériens. L’amélioration des mobilités est à ce titre un des axes fort du Contrat d’avenir, « nous avons porté une attention particulière à la modernisation de nos lignes pour garantir des infrastructures de qualité », souligne Christelle Morançais, présidente de la Région des Pays de la Loire. « La section Retiers -Châteaubriant, sur la ligne Rennes – Châteaubriant, en fait partie ».
 

Une question d’équité territoriale

« J’ai souvent eu l’occasion de l’affirmer, je ne veux pas d’une Région à deux vitesses, le maillage des Pays de la Loire en termes de transport est une priorité, notamment dans le domaine du ferroviaire », poursuit Christelle Morançais. Le train et en particulier le TER jouent un rôle primordial en termes d’aménagement du territoire et d’équité territoriale, en particulier pour les zones rurales. Raison pour laquelle un financement supplémentaire de 6,4 M€ et une avance de la part de l’État (1,3 M€ supplémentaire) ont été votés à l’occasion de la session du Conseil régional le 21 mars dernier, afin de consolider les travaux de la section Châteaubriant-Retiers.
 

Maintenir une liaison attractive pour le territoire

Retour en arrière pour bien comprendre : depuis septembre 2016, la dégradation de la voie ferrée Rennes-Châteaubriant a conduit à la mise en place de ralentissements des trains à 40 km/h et à une dégradation de la desserte pour préserver les circulations. « Il était impératif de pouvoir renouveler ces infrastructures pour rétablir la vitesse et les dessertes de la ligne », confirme Roch Brancour, vice-président du Conseil régional délégué aux transports, à la mobilité et aux infrastructures. « Au-delà des trajets du quotidien, cette desserte est en effet nécessaire pour permettre de maintenir une liaison attractive pour le territoire vers Paris en correspondance avec les TGV de Rennes. » En parallèle, les travaux entre Rennes et Retiers sont déjà engagés pour un montant de 23 M€. La Région a ainsi souhaité engager les travaux de la section Retiers-Châteaubriant. Le programme de l’opération concerne un linéaire de 26 kilomètres de ligne, avec pour objectifs :

  • retrouver le nombre de dessertes,
  • retrouver la vitesse d’exploitation de 70 km/h, et de prendre les mesures conservatoires pour un relèvement ultérieur de la vitesse à 110 km/h,
  • prévoir l’arrivée des futurs matériels roulants,
  • pérenniser l’infrastructure.