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Qualité alimentaire : des produits reçus 5/5

Un plus pour l’information du consommateur : la Région des Pays de la Loire s’est engagée, et c’est une première nationale, dans la notation des aliments, aux côtés de La note globale, dont l’objectif est d’aider les consommateurs à mieux consommer et les acteurs économiques à mieux produire. Explications en cinq points.

1 . Qu’est-ce qu’on appelle La note globale ?

La note globale est un système de notation de performance sociétale des produits alimentaires. Née en 2018 à l’initiative de cinq membres fondateurs – Fleury-Michon, Sodebo, Terrena, Advitam et Auchan –, La note globale a été créée par l’association Ferme France.

2. Quel est le principe de La note globale ?

Ce système de notation de performance prend en compte six enjeux : la santé humaine, l’environnement, l’origine et la contribution à l’économie française, le bien-être animal, la nutrition, la traçabilité et la transparence, et enfin la responsabilité sociale des entreprises. Dans ce système, chaque produit noté obtient une note globale sur 100, ainsi que six notes thématiques (une par enjeu).

3. Quels sont les produits concernés par La note globale ?

A l’occasion du dernier Salon de l’agriculture, à Paris, une note sur 100 a été attribuée à 63 références de produits, répartis en quatre familles alimentaires. L’association en notera 200 d’ici à la fin de l’année et compte franchir le cap des 100 000 produits d’ici à 2025. Par exemple, dès cette année, La note globale sera attribuée à différents produits issus de fleurons de l’agriculture et l’agro-alimentaire ligériens, tels que "Le poulet d’Ancenis", dont l’élevage se situe uniquement sur le territoire régional.

4. Comment le consommateur peut-il avoir accès à cette identification ?

Directement dans les points de vente. Les produits concernés affichent déjà cette information de La note globale. À l’aune de cette grille de notation supervisée par un organisme certificateur indépendant, une volaille issue d’un élevage intensif et engraissé par du soja OGM issu de la déforestation récolterait une très mauvaise note. Cette note sera apposée sur les packagings et permettra au consommateur d’être mieux informé. Parmi les premiers produits étiquetés par La note globale, figurent des jambons, des baguettes de pain, des cuisses de poulet, de la farine…

5. Quel sera l’impact pour les Pays de la Loire ?

Forts de 10 000 agriculteurs sous signes officiels de qualité (Label rouge, bio, appellations…), les Pays de la Loire ont de nombreux atouts à faire valoir auprès des consommateurs, raison pour laquelle la Région des Pays de Loire s’engage pour soutenir ce nouveau référentiel La note globale. C’est même la première région française à se lancer dans une telle démarche. L’enjeu régional est d’impliquer fortement le consommateur, un engagement cohérent avec l’ambition régionale "alimentation santé" qui consiste à contribuer au développement d'entreprises de toute la chaine de valeur alimentaire, exigeante en matière de qualité, de sécurité et d'environnement.

Ils ont dit

Mieux informer le consommateur

« La Région des Pays de la Loire poursuit le même dessein que La note globale : rapprocher le consommateur des producteurs, en leur permettant d’agir ensemble, collectivement, pour une alimentation plus durable. La note globale des produits cohabitera avec le Nutriscore et les autres labels de qualité actuels. Notre ambition est d’encourager les PME à entrer dans ce travail d’équipe qui permet de progresser pour satisfaire les attentes des consommateurs et pour les informer de tout ce qu’il y a derrière le produit. »

Lydie Bernard, vice-présidente de la Région des Pays de la Loire, en charge de l’agriculture.

Rapprocher le consommateur des producteurs

« La note globale est un outil qui a vocation à améliorer l’information des consommateurs, par une valeur produit calculée et crédible. Pour renforcer cette fiabilité, l’accès à tous les détails de la notation sera possible en numérique, puisque tout ne tient pas sur une simple étiquette. Si les notes de La note globale peuvent paraître faibles, c’est pour inciter les entreprises, convaincues par la démarche, d’améliorer davantage encore la qualité de leur travail. »

Anne Vandenbossche, vice-présidente de la coopérative Advitam et présidente de La note globale.