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Ambassadeurs du civisme : des valeurs à défendre

Inscrit dans le Pacte éducatif régional, le dispositif des Ambassadeurs du civisme a pour objectif d’accompagner les établissements volontaires dans la mise en œuvre de projets éducatifs autour du civisme et des valeurs de la République, de la relation établissements-entreprises, de la culture, de la santé ou encore de la transition écologique et énergétique.

« Depuis la rentrée 2018, les Ambassadeurs du civisme jouent un rôle important au sein des établissements volontaires pour les accueillir », indique Isabelle Leroy, vice-présidente de la Région déléguée aux lycées. « Intégrés à la communauté éducative des lycées, CFA et MFR, ils permettent l’émergence de projets éducatifs de qualité, mobilisant massivement les élèves ». Des projets portant sur les cinq priorités régionales : le civisme et les valeurs de la République, les relations établissements/entreprises, la prévention santé, notamment la prévention face aux addictions, la transition écologique et énergétique et la culture.
 

L’UFCV en appui aux établissements

La mission est chaque année confiée à des jeunes en service civique, recrutés par l’UFCV (association nationale de jeunesse et d’éducation populaire), coordonnateur de ce dispositif avec les services de la Région. Trente nouveaux jeunes ambassadeurs pourront être recrutés pour l’année scolaire 2020-2021. Les lycées souhaitant accueillir l’un d’entre-eux peuvent candidater avant la fin de l’année scolaire. Les offres de mission de service civique seront, quant à elles, publiées au fur et à mesure des demandes des établissements.
L’UFCV propose d’accompagner ces derniers dans la définition des missions qu’ils souhaitent confier aux Ambassadeurs, l’identification du tuteur au sein de la communauté éducative, la préparation des modalités d’accueil des jeunes et des conditions de réussite des missions. 
 

Des ressources et des engagements

Pour les établissements, ce dispositif est l’opportunité de disposer de ressources supplémentaires pour mettre en place des projets éducatifs nouveaux et de s’ancrer et s’ouvrir sur leur territoire, grâce notamment à des partenariats avec les collectivités locales, les institutions, les associations ou encore les entreprises. Et pour les Ambassadeurs, c’est l’occasion unique de s’engager dans une mission de service public. Témoignages.
 

Clémentine Denis, 23 ans, titulaire d’un master 2 de droit public, en poste au lycée Auguste Renoir à Angers.

« J’ai toujours été très engagée sur le plan associatif. J’ai notamment travaillé pour la Ligue des droits de l’homme. Mes deux missions principales cette fois ont été d’accompagner les jeunes dans leurs projets, notamment dans leurs relations commerciales avec les entreprises, et de mettre en place des actions pour les sensibiliser à divers sujets d’actualité. Pendant le confinement, j’ai également réalisé trois newsletters traitant de la gestion du stress, d’écologie, de santé, de bien-être…), accompagnées de conseils culturels.
Ce fut une expérience très riche. Je ne pensais pas être capable de monter des projets. Cela m’a donné confiance en moi, je me suis découverte en quelque sorte. Le service civique est en tout cas l’opportunité de s’engager dans une mission de service public. »
 

Gaëtan Canevet, 23 ans, titulaire d’une licence de communication institutionnelle, affecté au lycée Saint-Aubin de la Salle à Angers sur une mission de sensibilisation au développement durable.

« J’avais envie de travailler avec des élèves. Et la question du développement durable est importante pour moi. Pendant mes trois années d'études, j’ai été médiateur culturel à la Maison de l’environnement à Angers. Lors de ce service civique, je me suis attaché à montrer aux lycéens que même avec des petits budgets, on pouvait apporter sa pierre à l’édifice pour avoir une planète plus verte. Cela n’a pas été facile au début de faire comprendre le message. Mais au fil du temps, j’ai réussi à organiser des ateliers et des événements, comme une semaine sur l’engagement associatif et solidaire autour de la problématique du climat. J’ai trouvé les canaux pour toucher les lycéens, notamment avec le digital. Pendant le confinement, j’ai continué à diffuser des newsletters mensuelles puis hebdomadaires. Je suis satisfait de réaliser que j’ai servi à quelque chose. »