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La recherche santé fortement soutenue

Deux projets dits de "technologies de rupture" (une nouvelle catégorie de technologie qui n'existait pas) pour la recherche santé sont soutenus par la Région des Pays de la Loire. Ils concernent la production d’organes artificiels et la bioproduction de nanobiothérapies. Explications.

833 930€ ont été mobilisés par la Région Pays de la Loire pour soutenir la création de deux projets de déploiement de "technologies de rupture" au service de la recherche d’excellence en santé. Un soutien inscrit au cœur de son appel à projets dédié au soutien des infrastructures de recherche ligériennes.

Création d’une infrastructure organoïdes

L’utilisation des technologies basées sur des organes artificiels pour l’expérimentation, appelés organoïdes, représente un enjeu majeur pour mieux comprendre les mécanismes à l’œuvre dans les pathologies et prévoir des traitements personnalisés. La production de ces organoïdes permet aussi de découvrir et tester de nouveaux médicaments. Déployé à l’échelle du site nantais, le projet a pour but de proposer des modèles organoïdes à la communauté scientifique et aux entreprises en santé du territoire mais aussi à l’échelle nationale.

Projet porté par Nantes Université. Soutien régional : 586 645 €

Création d’une infrastructure de bioproduction de nanobiothérapies innovantes 

La crise sanitaire a mis en évidence l’apport indispensable des biothérapies pour répondre aux enjeux de santé publique. Le projet vise à acquérir des technologies de rupture dédiées à la production et caractérisation de vésicules extracellulaires. Plus simples qu’une cellule, mais plus complexes qu’une protéine recombinante, les vésicules extracellulaires offrent des propriétés thérapeutiques liées à leur capacité à transférer du contenu biologique entre les cellules. Leur production dans les standards pharmaceutiques représente un défi auquel le projet B-FHIT souhaite répondre en faisant émerger à Nantes une entité unique sur le territoire national autour de cette catégorie de biothérapies à très fort potentiel.

Projet porté par Oniris. Soutien régional : 247 285 €