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Pacte d’investissement dans les compétences : encore plus de places de formation pour les demandeurs d'emploi

Moins d’un an après le lancement du Pacte d’investissement dans les compétences, l’État et la Région se sont réunis en octobre pour la clause de revoyure. L’occasion de faire un point d’étape et d’affiner les orientations de ce programme pluriannuel, avec les partenaires sociaux, Pôle emploi, l'URML, l'Agefiph et le Carif-Oref.

Signé le 18 février dernier par la Région Pays de la Loire et l’État, le Pacte régional d’investissement dans les compétences fixe comme objectif d’augmenter de 48 % le nombre de places de formation, pour les demandeurs d’emplois les moins qualifiés. Soit 38 000 demandeurs d’emplois supplémentaires formés sur la période 2019-2022, grâce au financement de l’État à hauteur de 300 millions d’euros. La Région des Pays de la Loire s’engageant de son côté à maintenir un haut niveau de formation des demandeurs d’emplois à hauteur de 413 millions d’euros pour les quatre ans à venir. Pour la seule année 2019, elle s’est fixée comme objectif de réaliser plus de 31 000 entrées en formation dont au moins près de 8 700 au titre du Pacte.

Création de nouveaux programmes et dispositifs

Dans une convention passée en juillet 2019, la collectivité s'était engagée à créer de nouveaux dispositifs pour accueillir plus de demandeurs d'emploi en formation et individualiser les parcours de formation. Engagement qu'elle tient en lançant de nouveaux programmes et dispositifs préparatoires et qualifiants, tels que Prépa Avenir 2, Prépa Rebond – dispositif intégré et le plan de professionnalisation des acteurs de la formation.
Par ailleurs, s’il est trop tôt pour dresser un bilan chiffré définitif pour 2019, on sait déjà qu'au 31 octobre, plus de 22 600 demandeurs d'emploi sont entrés en formation.

L’implication nécessaire de tous les acteurs

Avec l'ensemble des partenaires engagés dans le Pacte (État, partenaires sociaux, Pôle emploi, l'URML, Agefiph), les actions doivent se renforcer. De nouveaux chantiers doivent s'ouvrir pour proposer des parcours qualifiants vers l'emploi, renouvelés dans leurs contenus au regard des besoins de l'économie, garantir l'accès des publics fragiles en consolidant les compétences-clés, organiser des passerelles vers les métiers du sanitaire et social, mieux communiquer sur les métiers et les emplois associés, tout en sécurisant les conditions de vie des demandeurs d'emploi durant leur parcours de formation.
Autant d'actions qui encourageront les demandeurs d'emploi à considérer la formation comme une opportunité réelle et concrète d'insertion professionnelle.