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Engagements tenus : une situation financière assainie et des priorités d’actions renforcées

Les efforts consentis par la Région des Pays de la Loire en une année se sont avérés payants. Baisse des dépenses de fonctionnement, diminution du recours à l’emprunt, maîtrise des investissements… Les voyants sont de nouveau au vert.

En marge de la séance plénière des 22 et 23 juin dernier, pour voter le premier budget supplémentaire de l’année, Bruno Retailleau, président de la Région des Pays de la Loire, s’est dit « satisfait » de l’approbation du compte administratif 2016 ; dont les bons résultats ont été salués par l’Agence de notation Standards & Poors, qui a rehaussé la perspective de notation de la Région de « stable » à « positive ». « Dès 2016, nous avions pris des engagements pour redresser la situation financière de la Région. Et nous les avons tenus », a-t-il indiqué. « De quoi remettre la Région sur les rails d’une gestion responsable et d’une action efficace. » Cette décision valide la nouvelle stratégie budgétaire régionale. « Elle fait suite à une démarche transparente et exigeante de notre part », ajoute François Pinte, vice-président de la Région délégué notamment aux finances. Ainsi, 9,5 millions d’euros d’économies de fonctionnement ont été réalisées, le recours à l’emprunt est en nette diminution (‐ 71 millions d’euros, soit – 25 %), le rythme des dépenses d’investissement a été maîtrisé pour s’adapter aux capacités budgétaires de la collectivité, et l’épargne brute a été maintenue à un haut niveau.
 

Maintenir le cap des priorités régionales

Les dossiers votés à l’occasion de ce budget supplémentaire s’inscrivent dans ces grands équilibres budgétaires et confortent les priorités d’actions que s’est fixée la Région : lutter contre le chômage et favoriser le retour à l’emploi, renforcer l’équité entre les territoires et renforcer l’efficacité régionale, notamment par la formation professionnelle et l’accompagnement des entreprises. « Nous pouvons compter sur la réalisation de 9 369 formations supplémentaires en un an, ce n’est pas rien », signale Bruno Retailleau. Concernant l’emploi des jeunes, le plan de relance de l’apprentissage porte ses fruits : lancé par la Région en mars dernier, le portail de l’apprentissage (lien à insérer) propose déjà plus de 1 600 offres de contrats. De même, un réseau de 72 ambassadeurs va essaimer le territoire régional pour vanter les mérites de cette voie d’excellence. Mais soutenir l’emploi c’est aussi soutenir les employeurs et accompagner les entreprises. C’est dans cette perspective que la Région a lancé un audit sur les aides économiques déjà existantes afin de mettre en place plus de simplification, plus d’évaluation et plus d’information. La dématérialisation des dispositifs est un des premiers exemples concrets qui en découle.

Un plan santé pour les jeunes sur tous les territoires

Un an après l’adoption du pacte pour la ruralité, le Conseil régional a rappelé que 100 % des mesures votées avaient déjà été engagés et que 221 communes ont d’ores et déjà été accompagnées dans leurs projets, pour un montant global de 8,4 millions d’euros. « Il est en effet indispensable de réduire la fracture territoriale en aidant les communes et intercommunalités dans leurs projets d’investissement. Le pacte régional pour la ruralité est essentiel pour notre équilibre territorial », complète Bruno Retailleau. A travers ce pacte, la Région s’est engagée avec des mesures concrètes pour élargir son action en faveur de la santé, et notamment des jeunes. Elle vient pour cela d’adopter un plan régional de prévention et d’éducation à la santé des jeunes, comprenant notamment un volet consacré aux addictions qui n’étaient pas traitées auparavant. Le budget de ce plan est de 3,95 millions d’euros pour la période 2018-2020.

Le respect des équilibres budgétaires

Le renforcement de l’efficacité régionale correspond au troisième pilier de l’action régionale. Cela se traduit notamment par le vote au cours de cette session d’une nouvelle stratégie d’achat public permettant, à la fois de réaliser des économies et de soutenir les entreprises, particulièrement le tissu local de TPE‐PME. En outre, l’Assemblée régionale a adopté une nouvelle stratégie numérique régionale, s’appuyant sur trois axes : le développement des usages numériques dans les politiques régionales, la transformation numérique de l’administration régionale et la connexion de l’ensemble du territoire ligérien. En 2017, plus de 39 millions d’euros de crédits de paiement y seront consacrés, dont 24,1 millions dédiés aux besoins de connexion de l’ensemble du territoire ligérien.