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L’Université régionale des métiers de l’artisanat se mobilise pour l’apprentissage

La nouvelle Université régionale des métiers de l’artisanat (Urma), premier réseau de formation initiale par alternance en Pays de la Loire, se mobilise pour développer et essaimer au sein de cinq CFA une philosophie commune et des méthodes de travail innovantes. Une initiative financée par le Fonds social européen (FSE) géré par la Région des Pays de la Loire.

Augmenter le taux de réussite aux examens, diminuer le nombre de rupture de contrats, accroitre le nombre de jeunes suivant un parcours personnalisé et celui des entretiens en amont du projet de formation : tels sont les quatre objectifs de la démarche d’innovation dans l’accompagnement des jeunes, portée l’Université régionale des métiers de l’artisanat (Urma) créée en janvier 2016.
Premier réseau de formation initiale par alternance sur le territoire, portée par la Chambre de métiers et de l’artisanat des Pays de la Loire, créée en 2015, elle regroupe cinq CFA implantés sur les cinq départements des Pays de la Loire (La Roche-sur-Yon, Sainte-Luce-sur-Loire, Saint-Nazaire, Laval, Le Mans, Angers). La force de cette initiative qui se prolongera jusqu’en 2019 : la mutualisation des ressources et méthodes, le croisement des savoir-faire des cinq CFA, et l’émergence de nouvelles compétences.

« Un apprenti, un parcours opérationnel »

Son coût s’élève à 4,7 millions d’euros pour la période 2016-2019, dont 2,4 millions d’euros sont financés par l’Europe au titre du Fonds social européen. Le projet repose sur trois actions : la personnalisation des parcours, l’accompagnement socio-éducatif et l’accompagnement en amont du projet de formation.
Ainsi, sur la base du concept « un apprenti, un parcours opérationnel », chaque apprenant entrant à l’Urma se verra proposer une personnalisation de son parcours. Il ne se trouvera plus d’office placé dans un groupe classe, mais sera dirigé en fonction de ses besoins.
Toujours dans le souci de répondre aux mieux aux besoins des apprenants, tant sur le plan social, éducatif et culturel, le CFA mettra en place un suivi et un accompagnement individuel afin d’éviter qu’une situation personnelle/familiale compliquée ne vienne entraver la réussite du parcours. Des actions éducatives collectives (prévention, citoyenneté et/ou culturelles) sont également prévues pour permettre aux jeunes de se construire socialement.

Une information en amont du contrat

Par ailleurs, afin d’aider les primo-entrants (DIMA et prospects) à avoir une vision plus précise du champ professionnel au sein duquel ils souhaitent s’investir, le CFA apportera des informations et des conseils tout au long l’année de pré-orientation, et ce, en diverses occasions (forums, visites de collèges et autres établissements, portes ouvertes, actions de promotion de l’alternance, entretiens de validation du projet et/ou d’orientation, prospection et relations avec les entreprises partenaires, etc.). Enfin, il est également envisagé des moments d’informations et un dispositif de validation de poursuite de formation pour les apprenants en poursuite d’études.
Autant de mesures qui contribueront à offrir une haute qualité de formation et de fait à sécuriser les parcours dans l’apprentissage.